Une veste venue d’ailleurs

Lors d’un séjour en Allemagne, en passant devant une boutique, nous sommes tombés en admiration devant une veste traditionnelle revue avec beaucoup de modernité et d’élégance. J’ai observé la veste, retenu le nom du fabricant, je suis allée voir son site et …. j’en ai fait une reproduction ! Comme je n’ai pas le patron de base, j’ai modifié celui d’une chemise et réalisé plusieurs essais avant de trouver le juste équilibre. Une veste sur mesure, adaptée aux envies de mon mari (déplacement des poches par rapport au modèle initial, modification de la hauteur du col) a donc vu le jour.

Les deux cotés de la veste sont en laine chinée, les manches et le dos en laine bouillie. La parmenture est un velours moutarde ainsi que la poche de poitrine. Les deux poches latérales sont également en laine chinée et le rabat en laine grège. L’intérieur de la veste comporte une doublure de couleur grise. Le col est doublé en velours moutarde. Les boutons en bois ont été récupérés d’une veste tricotée. J’ai posé à la main les deux rubans noirs qui bordent les côtés de la veste.

que pensez vous de mon interprétation ?

Les tournesols

J’ai connu ces deux grands tournesols en canevas toute mon enfance. Ils avaient été réalisés par ma maman et ornaient les deux portes de placard de l’entrée du premier appartement de mes parents. De déménagement en déménagement, ils ont fini dans un carton et n’en sont plus sortis. Ma mère me les a donnés, accompagnés de la célébrissime phrase « tu en feras quelque chose ». C’est fait !

Voici un grand sac cabas pour mettre toutes mes créations en cours (en ce moment, c’est du tricot). La doublure intérieure est un vieux double rideau qui comporte aussi des tournesols. J’ai réalisé des poches intérieures. Comme les tournesols étaient très longs, je les ai coupés pour associer chaque moitié l’une à coté de l’autre. Le fonds du sac est de la toile de jute renforcée avec du thermocollant.

De chemises en sacs

Transformer, détourner, réutiliser sont les bases pour donner vie à de nouveaux objets textiles à partir d’anciens.

J’ai réalisé un sac bandoulière à partir de chemises d’hommes. La partie extérieure comporte une poche zippée et une poche libre (récupération d’une chemise). L’astuce de ce sac est que la partie principale est dans le dos avec une grande ouverture sur toute la hauteur. La fermeture éclair étant invisible et plaquée au niveau du dos, les objets précieux comme le téléphone ou le portefeuille sont protégés.

Tous les accessoires de mercerie sont issus de récupération (fermetures éclairs, pattes d’attache, ….). Ce sac a été totalement doublé et entoilé pour plus de rigidité.

Il est donc une réalisation 100% récup et 0 déchets. Et les chutes des chemises sont entrées dans ma « boite à chutes » pour de futurs patchwork !

Une belle nouvelle année

oui, le temps des voeux est revenu. En ces temps troubles et difficiles, tournons la page de 2023. Gardons le meilleur de la « vieille année » et rendons le plus grand, plus beau, plus fort pour 2024. Alors, je vous souhaite … de la créativité, de la fantaisie, des rires, de la broderie, de la récup’, de la couture, du tricot, de l’imagination et tout ce qui vous rend heureux. Bonne année !

Je veux de la couleur !

Le ciel est gris et c’est de saison. Il pleut. Normal, nous sommes en automne. Naturellement, cela me donne envie de couleur. J’ai déniché dans un vide grenier, un coupon de wax java pour la somme modique de 5 euros. Ce coupon est un morceau des coupons traditionnellement vendus. En effet, normalement, un wax « classique » mesure 5.50 m. Il y a là de quoi tailler une robe longue sans manche avec un boléro ou une robe plus courte avec manches et petite veste. Le coupon que j’ai acheté mesurait moins de 2.50 m. Le mélange des couleurs et la forme des motifs ne me paraissaient pas faits pour créer une robe. Cela aurait été trop lourd au regard. Par contre, pour une tunique ample aux cotés découpés en arrondi, cela est différent. Je la porte avec un jean, un pantalon noir cigarette.

voile et sac

j’ai réalisé un sac à dos en voile de bateau. Cette voile déchirée, abimée, salie ne méritait que l’incinération. J’ai eu l’opportunité de la prendre, de la découper au niveau ces coutures et au regard de son état, cela a été très facile.
Je l’ai utilisée pour créer un sac à dos dont l’ouverture sécurisée est au niveau du dos. La doublure est composée de plusieurs poches. Les fermetures éclairs, accessoires de mercerie ont tous été récupérés sur d’autres sacs à dos « industriels » destinés à la déchetterie. Le patron est un modèle original. Si vous souhaitez réaliser un sac de ce type, merci de me contacter, je vous expliquerai comment le réaliser.

Le patron de base est un trapèze 25 de largeur, 30 de hauteur. Vous pouvez refaire ce type de sac avec tous types de textiles y compris imperméables comme de la toile cirée. Pensez à entoiler la doublure pour plus de rigidité de l’ensemble. Lancez vous, amusez vous, cousez ce qui vous fait plaisir, c’est ce qui vous convient le mieux qui vous ressemblera le plus !

Petits bouts de vert

Les chutes de tissus … je ne les jettent pas. Elles atterrissent dans une boite en bois, peu importe le textile, la couleur, la dimension. Et quand la boite déborde, je les trie. Généralement, c’est là que naissent les idées concernant leur devenir.

J’ai fait ce tri au printemps et voici ce que cela donne : une courtepointe uniquement dans les tons verts et blancs en association de velours, coton et lin ancien.

Naturellement, tout a été cousu et surpiqué à la main (sinon, ce n’est pas drôle …)

Le cœur de la courtepointe a été réalisé par l’assemblage de bandes de tissus (1cmX5cm, hors marges de couture) pour reconstituer des carrés de 5X5 et cousu en quinconce pour simuler un tissage. Chaque pièce de lin blanc a été coupée en 4X5cm et associée à une bande 1X5cm.

La question que l’on me pose toujours lorsque je réalise un patchwork : et cela a pris combien de temps ?? Environ 120 à 150H pour cette pièce de 1.5mX1.5m.

Inspiration textile ….

Les Arts textiles (avec un A) sont nombreux et vivants. Résidant à proximité d’Angers, le musée Jean Lurçat est devenu pour moi un incontournable. Les nombreuses visites faites, y compris celles de la tapisserie de l’Apocalypse à voir au château d’Angers, m’ont donné envie de reprendre mon métier à tisser. Je suis donc en pleine réalisation de décorations murales, contemporaines, à partir de reste de laines trouvés dans une ressourcerie (ressourcerie LES BISCOTTES – Les Ponts de Cé)
Chaque panneau me demande 10 à 30H de tissage, sans compter les heures passées à doubler le dos de chaque pièce par un tissu de lin pour maintenir le tissage et lui permettre d’être accroché.
Ces réalisations sont faites à l’aide de navettes, d’aiguilles, de différentes techniques de nouage des fibres. je me suis amusée à mélanger les techniques, les envies … pleins de tests et de ratages, nécessaires pour apprendre. Les métiers à tisser que l’on offre parfois aux petites filles peuvent se garder trés trés trés longtemps. Celui que je possède est en bois. Il m’a été offert pour mes 5 ans (et j’en ai 54), je l’ai utilisé, délaissé, abandonné, redécouvert, utilisé, abandonné, et puis ….

Pour tout vous dire, depuis la réalisation de ce panneau, j’en ai fait un dans les tons gris, et un autre est en cours dans les mauves, et ce n’est pas fini !

OOOOOHHHH mon bateau OOOHHH OOOHH

Oui, j’aime la voile. Les embruns, le son des haubans qui vibrent dans le vent, le clapotis des flots, la vitesse, l’eau, la mer … Oui, j’aime les bateaux à voile. Et j’aime aussi leurs voiles ! Elles claquent, elles frémissent, elles se gonflent, elles vivent. Et quand elles sont vieilles usées, décaties, abimées …. on ne les jette pas, on me les donne !

j’adore recycler les voiles. J’en ai travaillé en sacs, sacs à dos, sacs de linge ….. et là, j’ai eu le bonheur de récupérer un génois dans lequel j’ai déjà taillé deux sacs de plage avec des poches zippées et non zippées, en les doublant des vieux doubles rideaux ou d’une jupe culotte en lin. La même matière travaillée différemment donne deux styles totalement divergents. Lequel est votre préféré ?